Hommage au colonel Arnaud Beltrame qui avait héroïquement pris la place d’une otage il y a quatre ans

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Le 23 mars 2018, le colonel Arnaud Beltrame mourait lors de l’attentat du supermarché de Trèbes, après avoir échangé sa vie contre celle d’une otage. Il avait 44 ans et était marié. Quatre ans plus tard, les hommages se succèdent pour honorer sa mémoire.

Hier, mercredi 23 mars, marquait le quatrième anniversaire de la mort du colonel Arnaud Beltrame. Le gendarme s’était substitué à une otage lors de l’attaque terroriste du Super U de Trèbes dans l’Aude qui avait fait trois autres victimes.

Touché par balle à trois reprises par le terroriste, le colonel Beltrame est décédé dans la nuit du 23 au 24 mars des suites de ses blessures au centre hospitalier de Carcassonne.

Cet acte héroïque lui avait valu un hommage national rendu par le président de la République, Emmanuel Marcon, qui avait déclaré qu’il était « tombé en héros » et méritait « respect et admiration de la Nation toute entière ».

Quatre ans plus tard, Emmanuel Macron a une nouvelle fois honoré la mémoire du colonel Arnaud Beltrame et des trois autres personnes décédées ce jour-là. « Leur mémoire demeure », a notamment écrit le président de la République.

Le ministère de l’Intérieur a également rendu hommage « au courage et au sacrifice du colonel Arnaud Beltrame ».

Un des frères du défunt, Cédric Beltrame, s’est aussi exprimé sur Twitter. Il a partagé un poème hommage intitulé « Colonel » écrit par Marie-France Cunin qui salue le « courage sans faille » de ce héros « simple et discret ». En voici un extrait :

Colonel

Il est simple et discret, il n’a rien d’une idole
Qui joue avec grand bruit les héros de carton
Mais, pour la France entière, il est plus qu’un symbole
Du courage sans faille il a donné le ton

Pour sauver un otage, il va risquer sa vie
Déterminé, lucide, il affronte le sort
Que faire, en un tel cas, quand un fou vous défie
Sinon plonger les yeux dans les yeux de la mort

Il mesure le poids de ce qu’il abandonne :
Famille, amour, métier, pour mieux vaincre le mal
Sa foi lui brûle l’âme, à l’avance il pardonne
Payant un lourd tribut à son noble idéal.

Camille Westphal Perrier

Crédit image : Creative Commons / Wikimedia

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